Rémi titulaire d’une licence en management du point de vente et d’un master marketing nous parle de son parcours

Titulaire d’un DUT Technique de Commercialisation et d’une licence professionnelle en Management de Point de Vente, dans les deux cas préparés en alternance, Rémi décide d’intégrer le CIEFA pour son dernier cycle d’études dans le cadre d’un Programme Grande Ecole de l’ICD option e-business et marketing digital. Plus de quatre ans après l’obtention de son diplôme il revient sur son parcours et nous présente sa nouvelle vie professionnelle.

 

Devenir commercial, une vocation depuis toujours

Lorsqu’on demande à Rémi quelles sont les raisons qui l’ont poussé à s’orienter vers des études commerciales, la réponse semble logique : « J’avais toujours voulu être commercial, c’était le métier de mes parents. Je ne me suis jamais posé de question, c’était naturel pour moi, une vocation. »

Un métier qu’il a découvert de façon plus concrète grâce à l’alternance en tant que vendeur, chez Orange puis chez Aelia dans le cadre de ses trois premières années d’études.

En intégrant le CIEFA et le programme grande école de l’ICD, Rémi a pu découvrir une nouvelle facette du métier de commercial : « Pour mon master j’ai intégré l’entreprise Saint Hubert. J’y étais responsable de secteur. Pour résumer, j’avais pour mission principale le développement de nos parts de marché en Ile de France.
Cela s’effectuait via différents leviers : la distribution numérique d’une part et le développement des ventes dans chaque magasin. Il y avait également l’aspect merchandising et promotions. »

Une expérience riche qui lui permet à la fin de son contrat de professionnalisation de décrocher un CDI dans cette entreprise. « J’y suis resté 5 mois et travaillais cette fois sur le secteur de Besançon. Mon métier était intéressant et très formateur. Néanmoins, j’avais fait le tour. J’avais à cœur d’améliorer mon anglais et de voyager, choses que j’avais dû mettre de côté lors de mon alternance. Je suis donc parti 3 mois en Californie pour y suivre des cours d’anglais. »

Une carrière de Business Developper à la Redoute

« Une fois rentré en France il fallait que je trouve un emploi » nous indique Rémi. Fort de ses années d’alternance, Rémi sait vers quel poste il souhaitait évoluer ou non.

« Je savais ce que je voulais et ce que je ne voulais pas.
Ce que je voulais ? Découvrir une nouvelle vision du métier de commercial et monter en compétence
Ce que je ne voulais pas ? Etre en totale autonomie tout le temps.
C’est ainsi que j’ai intégré la Redoute il y a 3 ans et demi en tant que Business Developper. La marque repose sur 3 business model :

  • La Redoute Collection (marque interne)
  • Le retail
  • Le marketplace. C’est sur ce business model que j’interviens. »

Notre ancien alternant nous explique tout l’enjeu de son poste et de ses missions : « L’entreprise allait très mal lors de mon arrivée. Un Business Developper joue un rôle crucial pour redresser une entreprise. Mes missions s’articulent autour de deux axes :

  • Crée des partenariats
  • Étudier tout potentiel relai de croissance (nouvelle catégorie de produits à vendre)

Bien sûr, en 3 ans, mes missions ont évolué et j’ai pu monter en compétences. D’autant plus qu’aujourd’hui La Redoute a retrouvé de sa splendeur. »

 

Avoir obtenu un Master, bien plus qu’un épanouissement personnel

Comme nous l’expliquait Rémi, être commercial était une vocation qui s’est concrétisée dès lors qu’il a pu découvrir ce métier sur le terrain : « Ce qui me plait dans mon métier c’est de vendre, c’est une passion, j’aime relever des challenges, je suis animé par un fort esprit de compétition. »

Lorsqu’on lui demande les raisons qui l’ont poussé à suivre notre master la réponse semble évidente : « J’aurais pu devenir commercial sans passer par la case école mais je ne regrette pas d’avoir été jusqu’au master. C’est un accomplissement personnel ! En outre, ce diplôme me permet aujourd’hui d’avoir un super salaire. En ce qui concerne le programme de formation, il était complet et nous permettait de découvrir beaucoup de nouvelles matières. Grâce aux différents intervenants, nous avions une vision à 360° du programme proposé, ce qui nous permet de développer notre culture. Nous travaillions beaucoup en mode projet, en d’équipes ou en groupe. Nous avions la possibilité de participer à de nombreux événements, type Négociales, où nous étions d’ailleurs arrivés second à Paris. L’obtention du diplôme repose, entre autres, sur l’écriture et la soutenance d’un mémoire. Au CIEFA nous bénéficions pour cela d’un réel accompagnement. C’est une école agile et à l’écoute. »

 

Vous hésitez encore ?

 

« Si je devais donner un conseil aux personnes souhaitant devenir commercial mais qui hésitent encore ?

  • Il ne faut pas tenir compte de tous les clichés de ce métier. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les relations humaines sont au cœur de notre métier.
  • Il faut aussi savoir qu’être commercial est un métier difficile. Les premières claques font mal sur le coup mais sont nécessaires.
  • Surtout il faut rester humble et modeste. C’est un métier où on a tendance à se voir trop beau trop vite. »

 

Pour conclure, si l’on devait retenir une seule phrase de cet échange avec Rémi ce serait celle-ci : « La richesse de ce métier repose dans le fait qu’on apprend constamment. Il faut fonctionner comme une éponge et s’appuyer sur des profils qu’on estime hyper compétents pour apprendre d’eux. »