L’alternance : un levier d’embauche

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L’alternance offre plusieurs avantages pour les étudiants comme pour les entreprises.

Si les raisons de choisir les formations en alternance sont nombreuses pour les étudiants, il en va de même pour les entreprises. L’alternance est un excellent moyen pour les étudiants d’appréhender le monde professionnel tout en finançant leurs études. Pour les entreprises, c’est la garantie de disposer de travailleurs qualifiés et immédiatement opérationnels. Une formule win-win qui se popularise de plus en plus. 

La montée en puissance de l’alternance 

L’alternance est montée en puissance cette année et a encore progressé de 8,9 %. Selon l’avis de plusieurs recruteurs, elle n’a jamais été aussi valorisée qu’aujourd’hui. Estelle Raoul, directrice exécutive du cabinet de recrutement Page Personnel France, déclare même que “tous les retours sont positifs sur ce modèle pédagogique, pour absolument tous les secteurs et tous les types de postes”.

Aujourd’hui, l’alternance ne se limite pas au BTS ou au CAP. Cette voie d’apprentissage gagne ses galons dans les hautes sphères, des financiers aux ingénieurs, et permet en outre une meilleure insertion professionnelle des alternants. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon le ministère du Travail, en 2018, 70 % des apprentis ont eu un emploi dans les 7 mois suivant l’obtention de leurs diplômes. De plus, le taux d’insertion est toujours supérieur à celui des diplômés qui n’ont pas recours à l’alternance : 54 % pour un CAP, 81 % pour un BTS, 90 % pour les formations de niveau master.

L’alternance : un accélérateur de début de carrière 

L’alternance est un vrai dispositif de pré-recrutement permettant d’apprécier un étudiant avant de le confirmer en CDI. Selon une étude menée en 2017 par le CCI France : 86 % des entreprises sont satisfaites par cette procédure d’embauche et 80 % d’entre elles estiment que l’alternance permet d’éviter les erreurs de recrutement.

Au niveau des rémunérations, aucun chiffre fiable mais le ressenti est unanime. Selon Fabien Stut, directeur exécutif du cabinet de recrutement Hays : “un premier salaire de 30 000 € annuels devient plutôt 32 000 € au sortir d’un an d’apprentissage réussi”. Il ajoute que “deux ans d’alternance se valorisent comme un an d’expérience professionnelle classique”. 

Par ailleurs, la différence se fera aussi de manière indirecte : “le jeune sera opérationnel plus vite, performant plus rapidement. Un manager peut lui donner le même salaire qu’aux autres, afin de respecter l’harmonie au sein de l’équipe, mais lui promettre une évolution rapide.”, estime le directeur exécutif de Hays. 

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